Une société de nettoyage d’appartements loués sur Airbnb recrutait des Ukrainiennes en situation irrégulière et les sous-payaient tout en leur imposant une cadence infernale.

C’était un autre temps, avant que la guerre éclate en Ukraine, que des millions de réfugiés fuient et que l’Union européenne décide de leur offrir une protection valant autorisation de séjour et le droit de travailler dans tous les Etats.

A l’époque, entre 2018 et 2020, Oksana, Yuliia, Tetiana, Mariana, Ivanna, Galyna et d’autres, toutes Ukrainiennes, étaient en situation irrégulière en France. Elles n’avaient pas le droit de travailler. Toutes pourtant faisaient le ménage dans des appartements loués sur la plate-forme Airbnb en région parisienne. Elles espéraient que les fiches de paie accumulées leur permettraient, à terme, de demander leur régularisation. C’est ce que leur promettait leur compatriote et patronne, Nataliya Kruchenyk, à la tête de la société de nettoyage VIP Services.

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