À la manière de l’association l’Arche de Zoé qui en 2007, avait défrayé la chronique, l’association Vies de Paris a utilisé le prétexte humanitaire pour servir de tous autres desseins.

C’est une bien sordide histoire qui a trouvé sa résolution, au tribunal correctionnel de Paris, le 10 juin dernier. Le tribunal de Paris a retenu la qualification de « traite des êtres humains aggravée » et a condamné ce vendredi à deux ans de prison dont un avec sursis, avec une obligation d’indemniser les salariés (entre 2 000 à 3 000 euros de préjudice) le président de l’association Vies de Paris. Trois ans de prison avaient été requis. Les faits de « travail dissimulé » et d’« emploi d’étrangers sans titre » ont été aussi retenus. Un des deux autres membres de l’association a été reconnu complice et condamné à huit mois d’emprisonnement avec sursis.

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